27.10.08

Weekend à Victor Harbour (24-26 Octobre)

Il en avait été question depuis un moment… le voici, le voilà, le weekend à Victor Harbour, terre natale de mes colocataires Ryan et Nath. Située sur la côte de la péninsule de Fleurieu, à une bonne heure de route d’Adelaide, Victor Harbour compte 30 000 habitants. La ville a d’abord prospéré grâce à la pêche à la baleine, aujourd’hui interdite. L’endroit est maintenant touristique, un peu trop, et accueille à bras ouverts des australiens aspirant à une retraite paisible.


C’est donc ici que mes collocs ont leurs attaches. Ils connaissent le coin comme leur poche et ne manquent pas de m’emmener vadrouiller tout au long du weekend. Je suis hébergé chez les parents de Ryan. Sa mère tient une boutique de broderie en centre-ville. Son père travaille dans le bâtiment, et c’est un passionné de vélo. Il ne rate pas une miette du Tour de France, retransmis intégralement chaque « hiver » et suivi assidument par les australiens. Il m’explique : « A force de passer des dizaines d’heures à regarder le Tour, et cela chaque année, je connais assez bien la France. Les images étaient magnifiques cette année ». Nom d’une seringue, je n’aurai jamais cru que cette course faisait autant pour l’image de la France dans le monde !

Le hobby favori de Ryan et sa bande reste la mécanique. Ryan possède trois ou quatre voitures, quatorze motos, d’innombrables pièces détachées et outils, des hectolitres d’huile de moteur. Il ne rate jamais une occasion de parler mécanique, de s’exclamer devant des modèles rares dans la rue, de se rappeler que telle pièce, là bas dans le champ, appartient à telle voiture. Cet intérêt est partagé par beaucoup d’australiens. Ils adorent garder les vieilles voitures en vie et se donner des coups de main.


Au cours du weekend, nous rendons visite à tous les amis du duo Ryan-Nathan. On se déplace en bande, minimum trois voitures, contenant les deux compères, leurs girlfriends, les frères et sœurs, leurs copines-copains respectifs, et moi ;D. Samedi, c’est moto à la ferme, ballade en vélo, un peu de bricolage, mix de Hip Hop chez le copain de la sœur de Ryan, PlayStation chez Brady, un petit DVD, puis une house party dans une autre ferme, et une visite à la boîte du coin pour finir en beauté. Wicked !

Dimanche, bizarrement, j’ai comme une envie de nature et de sérénité. Je vais me balader sur Granite Island le matin. Cet îlot est réputé pour ses pingouins (oui oui), qu’on peut observer à la tombée de la nuit (raté pour moi). C’est ici que le capitaine Francis Crozier a débarqué en 1837 du navire nommé « HMS Victor », qui donnera son nom à la ville.


L’après-midi, nous avions prévu d’aller surfer, mais pas une vague ne vient blanchir l’horizon. Nous aurons tout de même trimballé les planches de surf sur le toit de la voiture tout le weekend, c’est ça l'esprit australien. On se baigne tout de même dans les eaux limpides de Horseshoe Bay, une jolie plage en forme de fer à cheval.


Nous montons ensuite au Bluff, une colline qui surplombe Victor et les falaises découpées toutes proches. Le vent est décapant, la vue est magnifique, le Pacifique étend son bleu profond à perte de vue. Après quelques sushis, nous rentrons à Adelaide, appréciant au passage le coucher de soleil sur la campagne.



Ainsi s’achève ce chouette weekend à l’australienne. Les semaines qui viennent seront celles des devoirs à rendre et des examens à préparer, mais les vacances approchent vite. Quelques escapades dans le bush devraient me permettre de patienter !

17.10.08

Fierté nationale

Je compte bien profiter de ce blog pour vous faire découvrir quelques aspects de la société australienne.

Une chose m’a frappé dès les premières semaines : le fort sentiment de fierté nationale, véhiculé notamment par les médias australiens. La période des jeux olympiques de Pékin a été une démonstration particulièrement marquante de ce patriotisme. A longueur de journée, à la télévision, les commentateurs étaient en boucle : « Our athletes make us proud to be Australians » (Nos athlètes nous rendent fiers d’êtres australiens)… D’accord, les australiens peuvent être fiers de leurs athlètes. Même s’ils mettent les moyens financiers pour briller dans le sport, il faut reconnaître que 46 médailles pour 20 millions d’habitants, c’est fort. Mais de là à ce que leurs athlètes les rendent fiers d’être australiens, ça me semble un peu exagéré. Est-ce qu’on a jamais entendu, en France : « Merci à nos athlètes qui nous rendent fiers d’être français ? ». Même sur TF1, ce serait déplacé. Bon, après, c’est vrai que comme nos athlètes ne gagnent pas grand-chose, le problème se pose moins ;)

Peut-être est-ce le propre des îles de développer une identité et une unité nationale fortes. Il faut également rappeler que l’Australie est une nation jeune, qui a besoin de définir ses valeurs. Le pays est en pleine phase de reconstruction sur des bases plus saines vis-à-vis des aborigènes. En février dernier, le nouveau premier ministre australien, Kevin Rudd, a solennellement demandé pardon aux aborigènes pour les torts qu’ils ont pu subir, particulièrement les Stolen generations, ces enfants enlevés à leurs familles pour recevoir une éducation "civilisée", entre 1869 et 1969. Kevin Rudd a fait campagne en martelant le thème de l’unité nationale (« construire notre futur ensemble », etc.).

Il semble donc que la fierté nationale décomplexée fasse recette, et les publicitaires l’ont bien compris. De nombreuses campagnes de pub font de ce patriotisme leur premier argument de vente. Ainsi Qantas, la principale compagnie aérienne australienne, a mis le paquet pour les JO, se targuant de permettre aux athlètes d’emporter à Pékin « l’esprit australien », avant de les ramener « à la maison ». Pour être un bon australien, il faut donc voyager avec Qantas, mais aussi manger le Mac Australian chez Mc Do, acheter son poulet chez Red Rooster, faire ses courses chez Coles (« proudly Australian since 1914 »), etc. Ici, flatter la fibre patriotique fait vendre.


Adelaide a eu droit à son morceau d’olympisme en recevant la « Happy homecoming olympic parade », un défilé de quelques-uns des athlètes victorieux. Je me suis placé sur le bord de la route, à côté d’une horde de lycéennes surexcitées. J’ai dit bonjour au monsieur déguisé en kangourou, qui précédait la parade. J’ai acclamé les champions, comme tout le monde. J’ai applaudi l’hymne australien. Mais je n’ai pas agité de drapeau, faut pas pousser !




13.10.08

Le road trip : plus de photos !

La vie dans le bush, quelques animaux croisés sur les chemins... Trouvez ici toutes les photos du road trip que je n'ai pas postées dans l'article précédent !


Un émeu. On en croise beaucoup.



Les Sturt desert peas, fleurs emblématiques du South Australia

Fuir les mouches, toujours...


Ci-dessous et ci-dessus, les shingle backs, lézards à la langue bleue, totalement inoffensifs. Ci-dessous, deux specimens en train de se faire la cour.


Un feu n'est pas de trop pour nous réchauffer: les nuits sont fraiches (photo: Stef)


Un bearded dragon


Quand on n'a pas de frigo...

12.10.08

Road trip dans les Flinders Ranges (19 Septembre – 03 Octobre 2008)

Stef, Nanie, Emilie et moi : la fine équipe du road trip !

Quatre heures de bus, un peu de stop, et me voici à la bibliothèque de Quorn, une ville paumée dans l’outback, l’arrière pays. Pour mes deux semaines de mid-semester break, j’ai rejoint Stef et Emilie pour un road trip dans les Flinders Ranges. La formation de cette chaîne de montagnes emblématique du South Australia s’est étendue sur 900 millions d’années. Le jeu des plaques tectoniques a dressé à la verticale les couches sédimentaires accumulées par le temps et par l’océan qui autrefois recouvrait ces terres. L’érosion a fait le reste, si bien que les reliefs qui s’offrent à nous sont spectaculaires, en dents de scie, rayés de couleurs allant du sable au rouge en passant par l’ocre.


La chaîne de montagnes s’étend sur 480 kilomètres de long, depuis la côte jusque loin dans l’intérieur des terres. Au cours des 15 jours passés ici, nous remontons les Flinders vers le nord en prenant notre temps.

Pendant la première partie du roadtrip, nous sommes accompagnés par Nanie, une française de 25 ans, en Australie depuis 7 mois, jusque là animatrice à Melbourne, et qui entame la partie touristique de son séjour. Férue d’escalade, elle ne résiste pas à l’envie de grimper à un pan rocheux durant une de nos marches dans une gorge. Elle nous fait une belle frayeur en chutant dans la descente. Plus de peur que de mal, heureusement.



A Warren Gorge, où je passe ma première nuit australienne sous tente, nous observons une espèce rare de wallabies: les Yellow-footed Rock-wallabies. Comme leur nom l’indique, ils ont les pattes jaunes ainsi que leur queue rayée très caractéristique. Les wallabies, pour simplifier, sont plus petits que les kangourous. Mesurant 60 cm pour une dizaine de kilos, les Yellow-foot sont menacés d’extinction. Le sport favoris des colons était de les tirer au fusil, avant que l’espèce soit protégée en 1912. Il en reste aujourd’hui environ 8000 dans les Flinders, et je me sens privilégié de pouvoir les observer sauter de rocher en rocher, avant la tombée de la nuit. En ce début de printemps, le crépuscule pointe dès 18 heures.


Un Yellow-Footed Rock-wallaby

Nanie et moi sommes les « lifteurs » de l’équipe, ceux qui profitent de la voiture le jour… et dorment sous tente la nuit. Stef et Emilie ont quant a elles un bon matelas qu’elles étendent a l’arrière de leur vieille Ford Falcon bleu poussière.

Dormir sous la tente a un avantage: on entend la vie sauvage reprendre ses droits quand le soleil se couche. Notamment, les bonds sourds sont caractéristiques des kangourous qui viennent visiter notre lieu de camp. L’inconvénient, c’est que parfois la vie sauvage s’invite à l’intérieur de la tente. Un matin, nous découvrons avec effroi un scolopendre se faufilant sur la tapis de sol. Ca ressemble à un mille-pattes, mais ça mord :D.





L’autre avantage des nuits sous tente, c’est de pouvoir regarder les étoiles avant de s’endormir, à travers la moustiquaire, quand on oublie de mettre le double toit. Il faut dire que le ciel est magnifique dans l’outback. Les étoiles semblent plus basses tant elles brillent, la voie lactée fait une longue trainée de poussière blanche, la lune est un croissant qui pointe vers le haut, comme un sourire. Rien à voir avec un ciel français.

Dommage pour moi, la nuit du dimanche 21 septembre couve également un orage qui vient me tremper à 4 heures (il est beau le scout !). Nanie, elle, n’a pas oublié son double-toit. Nous finissons la nuit en jouant à la crapette.

Mes affaires sèchent après l'orage

Nos randonnées de la semaine gravitent autour de Wilpena Pound, centre névralgique du Flinders Ranges National Park. La Pound est une sorte de cratère de 15km de large formé par l’érosion. De très belles marches nous conduisent au sommet du Mount Ohlssen qui surplombe cet amphithéâtre naturel, puis le lendemain à l’intérieur de la Pound, peuplée de kangourous et de buissons secs qui griffent les jambes.


C’est aussi à Wilpena Pound que je découvre l’industrie touristique australienne dans tous ses excès. Un resort de logements tout-confort et un immense camping s’étalent au bord du cratère. Les flots de touristes-mangeurs-de-glaces sont particulièrement impressionnants lors de ces vacances scolaires. En plein parc national, un espace censé être préservé, tout ce business est assez choquant. A notre retour dans les Flinders, nous constaterons qu’une bonne partie des routes du parc a été bitumée en quelques jours.

Le dimanche 28 septembre, nous laissons Nanie retourner à Melbourne où elle doit rejoindre des amis pour un tour express de l’Australie. On s’est promis de se retrouver à Adelaide pour une semaine gastronomique entre frenchies (et comme elle a des origines italiennes, ça promet). Je me retrouve donc avec Emilie et Stef pour une deuxième semaine vers le Gammon Ranges National Park, la partie Nord des Flinders. La différence de paysages est frappante : les Gammon Ranges sont moins vertes, plus arides, plus rocailleuses encore que le sud des Flinders.


Après un burger au kangourou, une nuit au bord d’un lac artificiel et un ravitaillement en nourriture à Leigh Creek, nous nous installons dans un « coin camping » bien paumé. Je comprends ensuite que c’est toute la région qui est paumée : on ne croise pas grand monde durant nos trois jours de rando.

Les paysages sont pourtant superbes. La force des éléments est palpable dans ces immenses vallées offrant une palette de couleurs de roche impressionnante. Côté wildlife, les Gammon ne sont pas en reste : je croise deux échidnés lors d’une longue marche avec Stef. Leur façon de se mouvoir est comique. L’un d’eux que nous surprenons dans le lit d’une rivière se hisse avec peine dans des roseaux denses pour échapper à notre vue.

Un échidné !

Notre retour dans le sud des Flinders se fait sans encombres, ou presque. Nous croisons sur la route deux serpents, ce qui est plutôt rare. Nous savons les serpents omniprésents, mais ils se cachent à l’approche des hommes. Ces deux là sont probablement des brown snakes, une espèce mortelle (comme quasiment tous les serpents australiens).


Un serpent croisé au détour d'une route (photo: Stef)

Stef conclu que les serpents sont de sortie, ce qui me rassure moyennement pour la nuit suivante. Nous annulons la marche du lendemain car le ciel se fait menaçant et on ne veut pas risquer l’embourbement au retour.

Non, cette photo n'est pas truquée ! Ciel étrange

Stef et Emilie décident de me ramener à Adelaide plutôt que de continuer le roadtrip. Elles vont s’installer pour deux mois en ville, histoire de renflouer les caisses. Nous passons une nuit à Chambers Gorge, où se trouvent les plus blles gravures aborigènes du parc. Les Adnyamathanha (« gens des collines ») sont les premiers habitants des Flinders. On estime que certaines de ces gravures ont 40 000 ans.

Ainsi s’achèvent les vacances qui ont beaucoup changé ma vision de l’Australie. Ce mode de voyage me plait, je pense que je vais l’adopter pour mes trois mois de vacances estivales qui s‘annoncent pour début décembre !

Stef et Emilie, les Toothbrush Nomads

Ma rencontre avec Emilie et Stef est l’exemple parfait du heureux hasard. On s’est retrouvés assis côte-à-côte dans la bibliothèque de Mitcham, à deux pas de chez moi. Ces deux françaises de 24 ans parcourent l’Australie depuis bientôt deux ans, grâce à leur visa vacances-travail. Elles ont decidé de quitter leurs études de traduction pour devenir voyageuses professionnelles. Vous l’aurez compris, Emilie et Stef sont un peu des hippies. Elles travaillent environ quatre mois par an, et le reste du temps explorent l’Australie sauvage, version « prenons notre temps ». Ces voyageuses aiment vivre simplement (leur maison est… leur voiture), profitant de la richesse inépuisable de la nature australienne et des rencontres qu’elles font. Elles aiment manger, et ça c’est important. Elles se sont trouvé un nom, les Toothbrush Nomads, et publient un site et un blog que je vous recommande chaudement : http://www.toothbrushnomads.com/

Le courant est tout de suite passé. Elles me racontent leur voyage, me montrent leurs photos, je suis conquis. Après quelques jours passés en leur compagnie lors de leur escale à Adelaide, nous savons que nous nous reverrons. C'est avec ces drôles de filles que je suis parti en road trip pour mes vacances de mi-semestre.
Emilie (ci-dessus) est une cuisinière talentueuse, capable de faire des merveilles avec du riz et quelques légumes (tout est dans l’assaisonnement). Elle chante, joue de la guitare, écrit et compose ses chansons. Elle lit beaucoup, et c’est une cinéphile avertie. C’est elle qui conduit la bien-aimée Ford Falcon qui craque de partout.

Stef (ci-dessous) est la geek du groupe, c’est elle qui a crée le site et le blog qu’elle met à jour régulièrement. Elle tient le carnet de bord, et surtout prend des photos, beaucoup de photos, avec une prédilection pour la photo animalière. Vous pouvez admirer son travail de pro dans les albums de leur blog.

Elles m’ont tout appris sur la faune et la nature australienne : elles sont incollables ! Voyager avec des guides pareils est une chance. Et elles connaissent tous les bons plans pour voyager intelligemment et pas cher, ce qui n’est pas négligeable. Elles partagent d’ailleurs leurs tuyaux sur leur site. Mais c’est encore mieux de les découvrir sur le terrain, bien sûr. De mon côté, je leur ai appris à monter une tente igloo correctement ;)

L'université d'Adelaide


The University of Adelaide est l’université où j’étudie cette année. Il y a quatre ou cinq universités à Adelaide, la mienne étant la meilleure, naturellement. Elle compte environ 15 000 étudiants, dont beaucoup étudient les sciences de l’ingénieur, la comptabilité, le commerce ou les métiers de la santé. Pour ma part, je suis quatre cours. Mon emploi du temps est intensif : 11 heures de cours par semaine, concentrées sur les lundi, mardi et mercredi ! (oui, c’est dur la troisième année de Sciences Po).
  • Professional English : un cours très formel mais assez utile (comment écrire une lettre professionnelle, une bibliographie, etc.) Je suis le seul européen de ma classe, sur une vingtaine étudiants. Les autres sont asiatiques. La proportion d’étudiants asiatiques est, en général, impressionnante ici. Ca ne s’invente pas : ma prof s’est cassée l’avant-bras dans la forêt de Rambouillet…

  • Culture and Society, the Foundations of Anthropology : un cours d’introduction à l’anthropologie très intéressant. J’apprends à connaître les auteurs anglo-saxons dans ce domaine. J’ai été amené, dans la cadre de ce cours, à faire un exposé sur les vaches sacrées en Inde ! Expérience étrange de voir tous les étudiants suivre attentivement mon exposé avec un demi-sourire aux lèvres, qui voulait clairement dire : « comme son accent est rigolo »... C'est de bonne guerre.

  • Image, Text and Representation : un cours d’analyse de l’image dans la publicité et les médias, fort instructif.

  • The Aboriginals and the Colonial World : cours sur les aborigènes confrontés aux colons, pour en apprendre un peu plus sur l’histoire de ce pays. C’est vertigineux de réaliser que les blancs sont ici depuis environ deux siècles, alors que les aborigènes habitent ces terres depuis 40 000 ans…
La salle d'examens

L’organisation des cours est assez semblable à celle de Sciences Po. Les cours se divisent entre des lectures, les cours magistraux, et des tutorials (ou tutes) en groupes réduits. Les tutes peuvent être déroutants. Ils consistent en des discussions entre les élèves et le prof. On nous demande de donner notre avis. Ca donne parfois des débats de niveau très bas, c’est un peu effrayant. Exemple de sujet de débat en anthropologie : « Pourquoi les hommes sont-ils vus comme supérieurs aux femmes dans notre société ? »...

La vie à l’université est agréable. Le campus est idéalement situé, avec les parcs et le fleuve d’un côté et le centre-ville de l’autre. Beaucoup de services sont proposés aux étudiants à l’intérieur même du campus : salle de sport, un bâtiment entier pour les associations, divers cafés et même un bar (!). La bibliothèque est immense, avec des étagères interminables et un très riche département de livres français. La salle de lecture est très belle également. L’université compte un grand nombre de clubs. J’ai pour ma part rejoint le club de voile, qui propose des sorties en mer tous les 15 jours, à Henley Beach, une plage proche. La voile est un bon moyen de profiter de l’océan tant qu’il est encore trop froid pour le surf ou la baignade. Des dauphins viennent parfois suivre nos bateaux !