9.4.09

La route de l'océan (26 Février - 1er Mars)


Après deux mois de voyage, il me faut reprendre la direction d'Adelaide. Je n'ai que quelques jours avant la rentrée universitaire, le 2 mars. A peine descendu du ferry, j'embarque deux Allemandes à Melbourne, et c'est parti. Christin et Marion ont répondu à mon annonce sur Need a Ride, un site de covoiturage. Elles sont en Australie depuis un mois, et leurs sacs sont lourds : "too much shopping !" Marion et Christin parlent allemand entre elles, ce qui n'est pas plus mal puisque je dois m'y remettre ce semestre. Elles sont drôles, juste un peu nostalgiques de quitter Melbourne.
Enfin, le programme qui nous attend est loin d'être atroce : quatre jours le long de la côte, notamment sur la "Great ocean road", une route très populaire pour ses spots de surf et ses falaises spectaculaires. On croise sans arret des véhicules de location, cette route est le rêve de nombreux voyageurs. Pour nous, elle est juste un moyen agréable de rejoindre Adelaide. Les occasions de s'arrêter ne manquent pas, et bien sûr nous jetons un oeil aux "12 apôtres", au "London bridge" et autres pans de falaise détachés du continent.

Il est assez difficile de trouver où camper, mais en s'écartant du bitume on trouve toujours. Un soir à Johanna Beach, un autre à Piccaninie Ponds Conservation Park et un dans le Coorong National Park, une interminable bande de dunes et de lacs. Encore des couchers de soleil, les plages changent à mesure qu'on s'approche du South Australia. Marion et Christin cuisinent des sandwichs aux falafels, étirant encore le champ des possibles de la gastronomie de camping.

La route contourne le lac salé Alexandrina, et nous voici bien vite dans les colinnes surplombant la ville qui m'est maintenant familière. Nous faisons un dernier stop à Hahndorf, une colonie établie en 1839 par des familles prussiennes. L'endroit est aujourd'hui très touristique, un temple de la culture allemande assez insolite. Christin et Marion s'extasient devant les ribambelles de Wurst et les patisseries de leur enfance. Il est temps de se dire "tschuss".
Je suis de retour, un nouveau semetre s'annonce.
Je vis à nouveau dans une maison, ce lieu somme toute pratique qui combine les fonctions couchage + cuisine + salle de bain + lave-linge.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Ah, ces photos de la Titine me rendent toute chose...