2.12.08

French Festival d'Adélaide (15-16 Novembre 2008)

Article initialement publié dans Le courrier australien, revue des francophones d'Australie, numéro de Janvier 2009.


Un festival provençal... austral !

La ville d’Adélaide, en Australie Méridionale, accueillait à la mi novembre son festival français. Environ 8 000 Australiens francophiles se sont rassemblés autour de « la Provence », thème mis à l’honneur cette année.



Franc soleil, ciel bleu vif et vent persistant : le printemps australien avait tout d’un été provençal. Il faut dire que l’Australie du Sud a un climat méditerranéen largement comparable à celui de la Riviera française. C’est la région la plus aride d’Australie, où poussent vignes, oliviers et lavande. Du fait de cette proximité naturelle, l’Alliance française d’Adélaïde a choisi de faire découvrir la Provence aux australiens. « 85 % des visiteurs sont des australiens francophiles et les 15 % restants sont des francophones, qui viennent spécialement pour l’occasion », observe Rebecca, au stand de l’Alliance. « Les visiteurs sont ravis !».


Dans les allées du parc surplombant la ville, qui accueille la manifestation, l’ambiance est résolument franco-australienne. Certains se concentrent autour du terrain de pétanque, sport finalement pas si éloigné du « bowling » australien. Des artistes provençaux ont fait le déplacement, notamment la troupe Niçoise de « la Divine Quincaillerie », qui promène ses marionnettes humaines au milieu des badauds. Sur scène, les Arlésiens de « Gérard et les stars trio » enchantent le public, qu’il se préoccupe de comprendre les paroles… ou juste de danser en rythme. On déguste deux rosés, « un d’ici-bas et un d’en haut ! ». Il n’est évidemment pas question de choisir lequel est le meilleur.


Beaucoup de visiteurs sont venus assister aux démonstrations de cuisine, données par des chefs tricolores. Jean Montagnard, professeur à l’école hôtelière de Nice et spécialiste de la cuisine végétarienne, est l’invité du festival. Alors qu’il fait découvrir la soupe aux pistous aux palais australiens, le chef Nîmois Jean-François Gavanon distille des anecdotes gastronomiques et explique les traditions culinaires provençales. Installé à Adélaïde depuis douze ans, il ne perds pas son accent français quand il parle anglais… ni son accent du sud quand il parle français ! Entre deux plats, il nous explique que « les Australiens connaissent peu la vraie cuisine française, spécialement celle du sud, mais ils sont de très bons juges ». Les artichauts à la Barigoule sont vite engloutis.


Cette chaleureuse ambiance suscite des idées de voyage. Les stands touristiques remportent un beau succès. Les étudiants australiens se renseignent sur les possibilités d’échanges dans des familles françaises. « il y a de plus en plus d’échanges dans le sud de la France, à Aix par exemple, alors que les demandes se concentraient essentiellement sur Paris auparavant », explique Vinciane, qui travaille pour un organisme spécialisé. La Provence peut donc s’attendre à un défilé de visiteurs sud australiens l’été prochain. Le taux de change entre l’euro et le dollar australien est pourtant plus profitable aux Provençaux qui voudraient découvrir leur région sœur australienne.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Benoît,
je tombe sur le blog par hasard. Je cherchaient sur "google" à retrouver des amis perdus de vu depuis qqs années, jeff et meredith gavanon...et voilà un recit sur jean-françois, ils sont donc tjs à adelaide, ville natale de meredith. Si vous pouvez me donner leur mél, je vous en serai reconnaissante. J'ai travaillé ensemble avec mim à sup de co Montpellier, nous sommes ttes les 2 prof d'anglais. Bises de la Bavière, Deborah Elliot-Urbain.

Benoît a dit…

Bonjour,

Je ne connais pas Jean-francois personnellement, je sais qu'il a toujours un resto italien. Je peux chercher son adresse mail, mais il me faut la votre pour vous la communiquer !